L’agriculture biologique est une pratique d’élevage et de culture qui se souci de la conservation des équilibres naturels, contrairement à l’agriculture intensive et industrielle. A cet égard, il est capital de privilégier l’utilisation de substances naturelles, notamment les engrais, les semences et les produits de traitements. Comment se fait alors l’agriculture biologique ?
Le travail du sol
Pour obtenir une bonne récolte, il est important de travailler dans de meilleures conditions. Il faut, effectivement, analyser le sol pour avoir une agriculture durable. Si vous souhaitez étendre progressivement la gamme de vos cultures, vous devez amender en douceur la terre. Pour un sol argileux, essayez d’apporter du sable de rivière. Pour une terre trop alcaline, calcaire ou sableuse, apportez du fumier et du compost bien mûr. Et enfin, pour un sol acide, amenez des algues ou de la chaux. En revanche, il est impératif de préserver la faune comme les vers de terre, alors il faut essayer de ne pas bouleverser le sol lorsque vous le travaillez. Ne dépassez jamais la profondeur de 25 cm lorsque vous bêchez. Il est préférable d’utiliser une grelinette ou une fourche bêche au lieu d’une bêche. En outre, pour assurer une agriculture biologique, le choix de l’engrais est primordial. En effet, pour une agriculture responsable, l’utilisation d’un engrais chimique est à radier. Optez pour des engrais naturels, tels que les engrais verts (vesce, moutarde, phacélie …), le fumier et le compost, le guano, la corne broyée et le sang desséché, les purins de plantes (prêle, consoude, orties…) et enfin les engrais biologiques traditionnels.
Choix des semences, plants et légumes
En matière d’agriculture biologique, il est préférable de prioriser les légumes qui s’adaptent au climat de votre sol. Ainsi, vous interviendrez moins dans le travail. En outre, optez pour des plants et des semences bio. Vous pouvez les trouver localement ou sur internet des producteurs certifiés. Par contre, dans l’agroécologie, le système est surtout de prévenir que guérir. De ce fait, vous devez appliquer la technique de rotation de culture. Il faut surtout éviter de planter au même endroit et deux années de suite, les mêmes légumes. Vous préviendrez ainsi de la colonisation par les mauvaises herbes, l’épuisement en éléments minéraux des ressources de la terre, la propagation des insectes nuisibles et la multiplication des maladies. Par ailleurs, il est aussi judicieux d’associer les légumes et aromates ou les légumes entre eux. Cette technique permet d’obtenir des légumes sains et des plants vigoureux. Vous pouvez par exemple, associer aubergine et haricot, ciboulette et tomate, poireau et carotte ou oignon et carotte. En effet, ils se protègent réciproquement contre les parasites. Néanmoins, éviter d’associer ail et haricot, menthe et carotte, aubergine et pomme de terre ou pomme de terre et tomate. En outre, vous pouvez, aussi, cultiver des fleurs qui repoussent les insectes nuisibles et attirent ceux qui sont utiles et qui luttent contre les mauvaises herbes. On peut citer les œillets d’Inde, les soucis et les capucines.
Utilisation de traitement bio
Pour garantir une agriculture durable, il faut à tout prix s’assurer l’entretien de vos plantes. Cela implique l’utilisation de produit dans une agriculture industrielle. Mais l’utilisation de produits chimiques est à proscrire dans une agriculture bio. Ainsi, vous pouvez vous pencher sur le paillage en alternative des herbicides. Vous pouvez choisir entre les feuilles mortes, les fougères, les déchets de jardin, les tontes desséchées ou le compost. En outre, priorisez les traitements naturels pour une utilisation curative ou préventive. Vous pouvez en effet, fabriquer des décoctions et purins de plantes. Vous pouvez aussi, introduire des larves et d’insectes utiles, notamment les voraces en pucerons, les larves de chrysopes ou de coccinelles. Vous pouvez, aussi, utiliser de la cendre, cannelle, savon noir ou Bacille thuringiensis pour lutter contre les insectes nuisibles.