La culture du blé est l’une des plus répandues dans le monde. Avec plus de 70 millions de tonnes produites chaque année, elle se hisse à la quatrième marche du podium. Plusieurs variétés existent actuellement sur le marché, tant pour l’alimentation animale que pour l’alimentation humaine. Meunier ou fourrager, tendre ou dur, on vous aide à faire le point.
Tout savoir sur le blé
Le blé appartient à la famille des graminées. Il s’agit d’une céréale à tige dont le nom scientifique est Triticum. C’est la quatrième plante la plus cultivée au monde, notamment en Europe. La France en est par exemple le premier producteur mondial. La culture du blé, vieille de près de 10 000 ans, remonte à 8 000 avant J-C. Originaire du Proche Orient, elle s’est très vite répandue dans les autres régions du monde. On la retrouve notamment en Europe, mais aussi en Asie et en Amérique du Nord, ainsi qu’en Australie et dans quelques pays d’Amérique latine. Il existe, en effet, une dizaine de variétés de blé. En fonction du climat et du type de sol, il est donc important de bien choisir le type de blé à cultiver. Concernant le prix du blé, il varie en fonction des saisons et de la qualité de la récolte tant au niveau local que mondial. Pour connaître le cours du blé, l’idéal reste de se renseigner grâce aux comparateurs spécialisés.
Blé dur et blé tendre, c’est quoi ?
Selon la dureté des grains, on distingue deux variétés de blé : le blé tendre et le blé dur. Le blé tendre (Triticum aestivum), appelé également froment, est le plus cultivé. Il se caractérise par un albumen à texture farineuse dont l’épi peut posséder ou non des pointes effilées appelées barbe. C’est un blé riche en protéines utilisé principalement pour la fabrication de la farine. Celle-ci sera ensuite utilisée pour faire du pain, de la pâtisserie et de la viennoiserie. On l’utilise également pour la fabrication de pâte fraîche, de nouilles et de raviolis fait maison. Il s’agit dans ce cas de blé panifiable et de blé biscuitier. Mais le blé tendre peut également être cultivé pour préparer des fourrages destinés à l’alimentation animale. On l'appelle alors blé fourrager. L’autre type de blé cultivé est, en opposition au blé tendre, le blé dur ou Triticum turgidum. Il possède des grains de couleur jaune foncé et une forte teneur en acides aminés et en gluten. Contrairement à ceux du blé tendre, les épis de blé dur sont toujours barbus. Ce blé s’utilise entier ou concassé pour la fabrication de semoule, de boulgour ou encore de pâtes industrielles.
Différences entre blé meunier et blé fourrager
Il est également important de savoir faire la différence entre meunier et fourrager. Le blé fourrager est celui destiné à l’alimentation animale. Il entre, avec les graines et d’autres céréales à paille, dans la composition des fourrages pour nourrir les animaux d’élevage. Le blé fourrager fait partie de la variété de blé tendre. Le blé meunier est, quant à lui, considéré comme le blé standard par excellence. Le cours du blé meunier est ainsi légèrement supérieur à celui du blé fourrager. Il s’agit de blé destiné à être transformé dans une meunerie pour fabriquer de la farine. Il doit donc répondre à plusieurs critères de qualité. Blé tendre comme blé dur peuvent être utilisés pour être travaillés en meunerie. Le blé tendre donnera une farine très fine, alors que le dur donnera une semoule plus grossière après mouture. Il est ainsi possible de trouver de la farine de blé meunier tendre et de la semoule de blé dur.